Comme chaque mois, voici un tour complet de l’actualité immobilière.Vous pouvez ainsi retrouver les dernières informations utiles pour votre projet immobilier ou faire votre veille professionnelle.
Voici toutes les actualités immobilières d’octobre 2019 à retenir.
Mise à jour : découvrez l'actualité de l'immobilier en septembre 2023.
Plus d’un million de transactions immobilières dans l’ancien sur un an
Grâce à l’augmentation du parc de logements (retenue en moyenne à 1 % par an) et à un marché revenu à ses plus hauts niveaux grâce à la chute des taux immobiliers, le niveau des transactions immobilières dans l’ancien franchit le cap des 1 million de ventes sur 12 mois :
Cela revient à un même rythme de ventes qu’au début des années 2000 si l’on tient compte de l’augmentation moyenne du nombre de logements en France.
Il y a eu en effet entre le 1er juillet 2018 et le 30 juin 2019, 1 017 000 ventes comptabilisées dans l’immobilier ancien. Il y a un an, on était à 956 000.
Poursuite de la hausse des prix de l’immobilier en 2019
D’autres chiffres intéressants sont annoncés autour de cet indice Notaires-Insee sur les prix de l’immobilier ancien au 2ème trimestre 2019.
Globalement, la hausse des prix de l’immobilier se poursuit à un rythme soutenu avec +3.2 % sur un an contre +3.0 % le trimestre dernier.
Les prix augmentent un peu moins vite en Ile-de-France (+3.9 % contre +4.0 %), mais un peu plus vite en Province (+2.8 % contre +2.6 %).
Ce que l’on retiendra surtout, c’est qu’il ne faut pas s’arrêter à ces statistiques moyennes car les situations sont très disparates d’un secteur à un autre.
Ainsi, si les prix continuent de flamber dans les grandes villes recherchées (+6.3 % à Paris au 2ème trimestre, +9.4 % à Lyon au 1er trimestre, etc.), à côté de cela, ils augmentent beaucoup moins vite dans d’autres régions.
Par exemple, au 1er trimestre 2019, ils ne sont en hausse sur un an que de 1.9 % dans les Hauts-de-France ou encore de 1.0 % en Provence-Alpes-Côte d’Azur. À Marseille, la hausse n’est que de 0.2 % sur un an pour les prix des appartements anciens, soit nettement moins que l’inflation.
Il convient donc pour qui s’intéresse aux prix de l’immobilier dans un secteur de rechercher des données plus précises et plus localisées. C’est par exemple le cas avec ces :
- 7 sites pour suivre l’évolution des prix de l’immobilier
- Les statistiques des notaires secteur par secteur
- La base Patrim ou encore la base DVF pour découvrir les prix réels de certaines transactions récentes sur des biens précis.
Retrouvez plus d’explications dans notre page de synthèse sur les prix de l’immobilier en France.
L’immobilier augmente moins vite que l’inflation depuis plus de 10 ans sauf exceptions
À l’exception de certaines grosses villes comme Paris ou Lyon, on peut déduire de cet indice Notaires-INSEE du 2ème trimestre 2019 et de son évolution sur ces dernières années (voir graphique ci-dessous) que depuis le creux de 2009, les prix de l’immobilier ancien en Province augmentent globalement moins vite que l’inflation depuis plus de 10 ans.
En effet, entre 2009 et fin 2019 l’inflation cumulée est de 11.8 % et l’indice des prix des appartements et des maisons en Province a augmenté de moins que cela sur la même période. L’écart est encore plus important si l’on part du pic des prix du 1er trimestre 2008.
En moyenne, on a donc des maisons et des appartements qui perdent de la valeur dans le temps, hors grandes agglomérations très demandées, depuis plus de 10 ans.
Sans avoir tous les détails par secteur, on se rend vite compte que si on enlève les secteurs où les prix ont flambé comme Lyon ou Bordeaux ces dernières années, la moyenne est encore moins valorisante pour les logements. Certains secteurs accusent même des baisses globales de prix depuis plus de 10 ans…
Pourtant avec la baisse importante des taux qu’il y a eu depuis, cela aurait dû, à toutes choses égales par ailleurs, entraîner une augmentation des prix bien plus forte que l’inflation. Cela ne s’est produit que dans des villes comme Paris ou Lyon.
Il faut dire que la bulle immobilière était importante en France. Grâce à cette chute des taux d’emprunt, elle a pu se dégonfler sans trop de conséquences négatives et venir redonner plus de pouvoir d’achat immobilier depuis quelques années.
Ceci explique en grande partie pourquoi on a retrouvé un marché plus dynamique avec un niveau de transactions du même ordre de grandeur (en tenant compte de l’augmentation du parc de logements de 1 % par an) qu’au début des années 2000 avant que la bulle n’explose.
La baisse continue pour les taux de crédit immobilier en octobre 2019
Comme nous l’avons vu lors de notre précédente analyse des taux de prêt immobilier en octobre 2019, il y a encore quelques diminutions de taux en ce moment mais on commence à entrevoir une prochaine phase de stabilisation.
En moyenne, les taux de crédit immobilier contractés en septembre ont un taux d’intérêt de 1.18 % d’après Crédit Logement CSA. C’est un point de base de plus que le mois précédent. Cependant, les taux moyens annoncés par la plupart des courtiers en immobilier montrent encore quelques baisses sur différentes durées en octobre 2019.
Depuis le début de l’année, les taux d’emprunt pour un achat immobilier ont fortement baissé puisqu’on est passé de 1.45 % sur les prêts de janvier à 1.18 % sur ceux de septembre comme vous pouvez le voir sur cette évolution du taux immobilier.
C’est 27 points de base de moins depuis le début de l’année en moyenne. Par exemple, pour un crédit immobilier sur 20 ans avec une mensualité de 1 000 €, cela génère un gain de 5 464 € sur le montant total des intérêts du financement pour l’emprunteur.
De quoi inciter les Français a acheté une maison ou un appartement cette année et également à rendre très intéressant le rachat de crédit immobilier. Ce qui explique en grande partie le fort dynamisme actuel du marché et les pressions sur les prix des logements.
L’IRL pour le 3ème trimestre 2019 à +1.20 % sur un an
L’INSEE vient de communiquer il y a quelques jours la nouvelle valeur pour l’indice de référence des loyers au 3ème trimestre 2019. Il est de 129.99 par rapport à une base 100 datant du 4ème trimestre 1998.
Cela constitue une hausse de 1.20 % sur un an. On assiste donc à un ralentissement de l’augmentation des loyers depuis quelques trimestres. Comme l’inflation se tasse, les possibilités de revaloriser les loyers également.
Découvrez toutes les règles pour les augmentations de loyer en 2019.
Pour vous aider à bien comprendre le mécanisme et à faire vos calculs de changement de loyer, découvrez également :
- Des exemples de révision du montant d’un loyer.
- Tout l’historique de l’évolution de l’IRL depuis 2004.
Cet indice des loyers sert à encadrer les possibilités de révision d’une année sur l’autre pour un contrat de location en cours, pour un changement de locataire, etc. Il ne constitue en rien une obligation de révision et pour être appliqué cette possibilité doit être spécifiée clairement dans le bail.
Taxe d’habitation en 2019 : dates, suppression progressive, calcul et exonérations
Après la taxe foncière le mois dernier, c’est au tour de la taxe d’habitation en 2023 de venir sur la scène des actualités immobilières.
En effet, nous entrons dans la période de réception des avis d’imposition pour cette taxe. Il faudra la payer avant le 15 novembre (20 novembre par Internet) pour la plupart comme vous pouvez le voir dans notre calendrier fiscal des impôts locaux en 2023.
Cette année sera la dernière où il faudra payer une taxe d’habitation pour 80 % des ménages français. En effet, après une réduction d’un tiers l’an dernier, une nouvelle réduction d’un tiers cette année a lieu et le dernier tiers sera supprimé en 2020.
Pour les 20 % restants, il faudra attendre jusqu’en 2023 pour voir la suppression complète de cet impôt local. Pour en savoir plus (chiffres, conditions, etc.), retrouvez notre article sur la suppression progressive de la taxe d’habitation.
En attendant, pour cette année 2019, retrouvez :
- les détails du calcul du montant de votre taxe d’habitation
- la liste des abattements et exonérations pour la taxe d’habitation en 2023
Pour rappel, vous devez payer cette taxe pour le logement dans lequel vous habitiez en tant que résidence principale au 1er janvier de l’année 2019.
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